top of page
  • Photo du rédacteurgilbertprovaux

NOCTURNE FRANÇAIS Derniers feux - 3ème partie

Dernière mise à jour : 10 mars 2020

"Nouveau Monde"



Dans tout ce fatras que d’aucuns appellent « Nouveau Monde », c’est mon pays, son histoire, sa culture, sa langue, son art de vivre, qui sont mis en accusation avec une brutalité qui mériterait une riposte à la hauteur. Jusqu’à sa conception du vivre ensemble et des rapports entre hommes et femmes. Sa gauloiserie ! Notre président lui-même y trouve à redire, Mr Macron. Qu’en a-t-il à faire de la France, cet homme qui poursuit inlassablement avec application la mise en place de notre alignement sur le mode de vie anglo-saxon option américano-scandinave ? Cette idéologie qui triomphe actuellement, bien visible, affirmée, c’est d’ailleurs pourquoi certaines parties de la population s’émeuvent enfin, ne nous a pas ramené dans ses bagages seulement un programme économique destructeur. Il y a aussi ce déluge de religiosité admise, ce respect hyperbolique des croyances qui fait qu’un attentat survenant après une critique de la religion concernée est reconnu comme une riposte attendue et « normale » par nombre de dirigeants et, plus grave, par une partie de la population.


Souvenez-vous des titres de la presse anglo-saxonne après le massacre perpétré à Charlie Hebdo. Comment voulez-vous qu’un pays comme les USA comprennent notre position anticléricale, sans parler d’athéisme, alors qu’il prête serment sur la Bible, que les crucifix et autres fétiches religieux sont accrochés aux murs des écoles, que l’on peut de plein droit enseigner là-bas que le monde a été crée en sept jours par Dieu, que cet enseignement est considéré comme valable à égalité avec les enseignements de la science moderne, que pour fonder une église et qu’elle soit exonérée d’impôt, il suffit de faire valoir que vous avez réuni le minimum requis de deux cent adeptes, etc, etc ? Et puis encore les communautés. Pour un anglais moyen, la chose est entendue, chacun cherche à retrouver dans le pays où il immigre les éléments de sa culture, de là les communautés qui se forment et donnent les résultats effrayants que l’on sait.

L’intégration, notre grande idée gauloise, est incompréhensible pour lui et le devient aujourd’hui pour nous aussi du fait de notre état de colonisé.


Charlie Hebdo - Janvier 2016
Charlie Hebdo - Janvier 2016


En fait notre président est fondamentalement un financier. Combien ça coûte ? C’est sa pensée, « un pognon de dingue » sans doute ! Et un financier qu’a-t-il à faire de culture spécifique, de terroir, de peuple, de grandeur ? Qu’a-t-il à faire d’une certaine vision de la France et des français qui l’habitent ? Assez de frontières ! Déterritorialisons, entonnent, frénétiques nos preux intellectuels ! Nous sommes tous des êtres humains censés réagir de la même façon devant l’existence, laissons tomber nos petits particularismes locaux, ouvrons-nous aux autres, pensons comme les autres puisqu’il n’y a plus que cette pensée-là. Pour faire des affaires, il n’y a pas mieux et si ces affaires bénéficient toujours aux mêmes loin d’ici, qu’est-ce que ça peut faire ? Suffit de traverser la rue, la ville, le pays, nomadisme mon cher, le mot magique, n’est-on pas avant tout citoyen du monde ? Mais le peuple ? Quoi le peuple ? Trop cher le peuple, s’il ne peut pas suivre on en changera ! C’est ce qui se passe, on est en train de le changer et, heureusement, il proteste. Jusques à quand le pourra-t-il ?


Changer un peuple. Mutation. Les manières de table, la gastronomie, la sexualité, tout sombre sous les coups de boutoir de l’économie morale. Jusqu’à nos injures, nos apostrophes vigoureuses, tout est passé au crible. Les gros mots bien sentis, le bienfaisant vocabulaire ordurier, bientôt, déjà, interdit. Rien ne va rester. Peut-être quelques îlots de sauvagerie ici et là, à l’écart et encore, à l’allure où la culpabilisation généralisée dûment orchestrée progresse, ce n’est pas gagné. Non, ce qu’on préfère aujourd’hui, c’est se laisser injurier à longueur de temps, d’antennes et de réseaux, par nos nouveaux pasteurs, nos éducateurs médiatiques dont les formulations savamment choisies sont immanquablement reprises par nos bouches dociles.


Jean Jullien - La vie moderne
Jean Jullien - La vie moderne


On ne compte plus les injures à l’intelligence émises par tous ces gens qui prétendent nous informer vingt quatre heures sur vingt quatre. Et ne font que nous conformer, nous réformer à coups de fables, nous dénoncer, nous culpabiliser jusqu’à ce que nous devenions soumis, malléables, crédules. Nous voilà enfin capables de croire dans un même temps tout et son contraire. Tout se vaut le vrai, le faux, le réel, la fiction, c’est la régression aux temps obscurs de l’ignorance où le passage d’une comète pouvait pétrifier d’effroi toute une population et lui faire croire aux mirages religieux ! Fini, la capacité à raisonner, place à la croyance. Place à l’émotion qui submerge. Etablir les faits, comprendre ce qui a eu lieu, non, d’abord la compassion ! L’idéologie de la larme à l’œil. Le frisson d’extase devant la victime prenant possession de l’Histoire. L’univers leur appartient tant elles sont innombrables, tout le monde l’a été un jour. Voilà la plus haute, la plus pure démocratie car nous sommes tous des victimes, de naissance. Ai-je demandé à venir au Monde ? Je suis le fruit du désir d’individus dont j’ignorais tout dans mon inexistence peinarde, et qui ne m’ont rien demandé ! Une belle vie de victime s’ouvre devant moi : victime de mes parents, de ma nourrice, de mes professeurs à l’école, de mon patron, de mes amis qui ne sont pas si bons que ça, de mes amours encore moins bonnes, de la maladie qui guette, de l’accident toujours possible, de l’EPHAD où je pleure sans plus trop savoir pourquoi, de la mort qui survient enfin, la seule chose, peut-être, que j’en étais venu à souhaiter si j’avais alors encore conscience de quoi que ce soit. Sinon, je n’aurais pas même su que je meurs. Que pouvais-je donc faire de cette vie de victime ? Sinon me plaindre et qu’on me plaigne… L’idée qu’on peut toujours faire quelque chose de ce qu’on a fait de nous ne vient pas même à l’esprit. Parce qu’on n’a pas la force. Parce qu’on ne supporte pas la responsabilité que notre liberté, que nous refusons absolument, nous impose. Plaignons donc la femme et l’homme postmodernes…


Loin de vouloir conquérir la moitié du ciel, comme les y invitait le grand timonier, Mao Ze Dong, les femmes semblent préférer le statut de victime de l’autre moitié. En fait, les femmes, ça n’existe pas, comme les hommes, ça n’existe pas non plus. Et idem au singulier, qui a jamais rencontré la Femme ou l’Homme ? Les droits de l’Homme, quel homme ? Le mot englobe la femme, l’inverse vaudrait-il mieux ? Au-delà des questions de vocabulaire, il y a des hommes et des femmes qui essaient de faire au mieux dans le monde où la vie les a mis.




Et puis il y a Hollywood qui n’est pas seulement la firme de cinéma mais plus encore le Monde Entier. La planète Terre ? Non, Hollywood, Hollywoodland son nom originel…Les histoires de sexe dans le milieu du cinéma sont légions et vont avec. Comme dans toute entreprise humaine qui met en présence des hommes et des femmes. Et, d’ailleurs, il en va de même en tous les lieux publics d’où aucun sexe n’est exclu. Voici qu’à présent, les femmes de l’usine à rêve, saintes brebis égarées au milieu des loups, pures jeunes filles tourmentées par les mâles en furie, mineures exposées, on ne sait jamais trop par qui ni pourquoi, aux désirs incontrôlés de prédateurs sans scrupules omnipotents, s’unissent pour en finir avec leurs bourreaux à grands renforts de réseaux sociaux et de médias en surchauffe. Pas un jour sans sa révélation.


Et dans la visée, comme par hasard, quelques grands noms qui ont donné au cinéma ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, Kirk Douglas qui vient de mourir et qu’on accuse d’avoir violé Natalie Wood sans le moindre début de preuve, elle-même n’ayant jamais nommé publiquement son agresseur. Elle l’aurait dit en privé à sa sœur, qui l’aurait raconté à tel autre et ainsi de suite. Car, au fond, ce qui s’exprime là encore, c’est le ressentiment des médiocres contre l’excellence. Et la volonté d’établir un Disneyworld sans échappatoire en lieu et place de la vie réelle des hommes et des femmes.


Ces femmes qui se répandent partout, célèbres pour ça faute de mieux, ne se reconnaissent aucune responsabilité dans quoi que ce soit qui leur soit arrivé. Elles sont de l’espèce angélique et sont victimes des hommes, c’est tout. Elles déballent aujourd’hui la plupart du temps des choses qui se sont passées, si elles se sont passées, il y a des lustres, à l’époque où elles étaient prêtes à tout pour réussir. Lorsqu’elles ont réussi, que leur situation dans le système est assurée, alors elles se plaignent de ce qu’elles ont consenti à faire pour y arriver. Lorsqu’elles n’ont pas réussi, l’aigreur est difficile à faire passer : comment, j’ai accepté de coucher dix fois avec tel producteur et je n’ai récolté qu’une ou deux apparitions ici ou là ? Si j’ai couché dix fois avec lui, comprenez-vous, ce n’était pas par ma volonté, je me sentais tellement démunie, j’étais effrayée, je me sentais obligée de le rejoindre dans sa chambre, quelle épreuve c’était, oh mon Dieu ! J’étais brisée psychologiquement, ma carrière en a souffert, grimaces américaines bien maquillées à l’appui… Sont-elles allées voir un juge ? Non ? La police ? Grands dieux non, faut voir comme on est reçu… Un avocat alors ? Toujours pas.


Lucy Nicholson - Agence Reuters
Lucy Nicholson - Agence Reuters

Quarante ans plus tard, alors que plus aucune enquête digne de ce nom peut être menée, on accuse, on dénonce, en pleurs de préférence, car il y a bien mieux à présent que les juges ou les enquêtes de police, il y a le tribunal des réseaux sociaux. Avec lui, succès assuré à moindre frais, pas besoin de preuves, d’arguments contradictoires rationnels échangés, pas besoin d’examen approfondi des éléments présomptifs : coupable ! Verdict rendu ! Le jury populaire a parlé ! Condamnés à des titres divers et en vrac Polanski, Hitchcock, Woody Allen, Dustin Hofmann, Kevin Spacey (qu’on a même effacé de la pellicule !), Lars Von Trier, Bertolucci, Marlon Brando, ces deux derniers pour leur tango à Paris mais on devrait pouvoir trouver mieux, et combien d’autres. Tenez, en dehors d’Hollywood mais toujours aux USA, à présent, lors des expositions consacrées à Gauguin, il est précisé sur les panneaux à l’entrée que le peintre était pédophile. Si vous n’aimiez pas sa peinture, ça vous fait au moins une raison, si vous l’aimiez, ça vous donne une raison de vous renier ! Comme si les choses étaient aussi simples c’est-à-dire aussi bêtes… Gauguin pédophile ! Anachronisme stupide ! Pourquoi pas tueur en série pour avoir propagé la syphilis sur son île ?

Caravage était un assassin, François Villon peut-être bien aussi, voleur assurément. Léonard de Vinci aimait les jeunes garçons, ce qui le rapprochait de Michel-Ange qui les aimait bien aussi. Baudelaire a été condamné pour les horreurs qu’il décrit dans ses fleurs du mal, il est vrai que « Les charmes de l’horreur n’enivrent que les forts » ainsi qu’il l’écrivait. Lautréamont écrit des pages jubilatoires de sexe et de sang sans soucis de l’âge, qui le feraient clouer au poteau médiatique aujourd’hui. Aragon avant de plonger dans les yeux d’Elsa taquinait le con d’Irène, Apollinaire ses onze mille verges et Jules Pascin, peintre sensible tout en finesse caressait de très jeunes filles. Courbet, un pornographe dont Facebook ne peut tolérer la publication de son « origine du monde ». Socrate, que dire de lui ! Le vieux philosophe aimait les beaux éphèbes, eh bien Socrate a été condamné par la Cité à la peine de mort pour avoir perverti la jeunesse. C’est surtout sa philosophie qui gênait les puissants et son ironie mordante. Plus près de nous André Gide avait un gros penchant pour les jeunes garçons qu’il allait visiter en Afrique du Nord. Pour un peu j’oubliais le Divin Marquis, ce Cher Donation Alphonse de Sade, profondément ouvert à tout ! La liste est longue. Elle serait très courte de nos jours. Où est la bonne littérature, celle qu’on ne fait pas avec de bons sentiments ? Nulle part, sauf Houellebecq peut-être.


Plutôt la bêtise morale que l’intelligence, toujours amorale ! Les esprits frustrés, hypocrites et bas prennent leur revanche. Comme le déclarait Oscar Wilde, tout Art est immoral. C’est sa nature. C’est le tuer que de lui passer une camisole de préceptes moraux dont la seule raison d’être est d’être transgressés.


Chappatte
Chappatte

Des femmes tous les jours, loin d’Hollywood, se confrontent aux aléas de l’existence. En vrai. C’est l’ouvrière harcelée par son chef d’atelier, menacée de perdre son emploi, la secrétaire, docile ou rebelle, malmenée par son patron, l’employée de magasins, debout toute la journée, les femmes de ménages exténuées, les serveuses dans les bars, les cabarets, les boîtes de nuit, qui en voient tant et tant et en subissent autant. Et les prostituées, ces travailleuses du sexe prises en tenaille entre la Loi, la Police, les souteneurs, les clients, qui ne se plaignent guère et la ramènent encore moins, la violence elles connaissent. Elles pourraient en parler de la morale et des puritains qui viennent requérir leur service ! C’est à toutes ces femmes réelles qu’il faut penser si l’on prétend assainir la société humaine ! Holà, Diable ! Que dis-je ! Gardons-nous bien d’assainir quoi que ce soit, l’ordre moral est un piège terrible. Construisons bien plutôt une société plus juste, plus humaine autant que possible qui soit vivable pour le plus grand nombre, faisons-en un grand projet collectif, chassons les marchands du temple. Et assumons notre part maudite, ces pulsions qui nous poussent au-delà du bien et du mal, notions toutes relatives, à nous dépasser pour le meilleur et parfois, c’est ainsi, pour le pire. N’oublions jamais que la violence nourrit aussi bien la folie du meurtre que la passion amoureuse. Qui niera la violence du sentiment amoureux ? A part celui ou celle qui n’aura jamais aimé ? Quel authentique Croyant niera cette passion violente qui le lie à son dieu et qu’il appelle amour ? A part peut-être les protestants, ces psycho-rigides sans âme pour lequel le terme puritain semble avoir été forgé.

L’amour ne se mérite pas. Tel homme pourra être le meilleur des hommes, ou même le plus beau, il pourra être plein de qualités, telle femme lui préfèrera un pouilleux désagréable mais à son goût. Celle-là, celui-là, ne vaut rien mais c’est plus fort que moi, je l’aime. Le rêve américain de l’amour sur dossier ne tient pas la route. Toutes les agences matrimoniales du monde ne sauront jamais rien de l’amour.

« Maudit soit à jamais le rêveur inutile

Qui voulut, le premier, dans sa stupidité

S’éprenant d’un problème insoluble et stérile

Aux choses de l’amour mêler l’honnêteté. »

Baudelaire, encore.



"Les Fleurs du Mal" - illustration Rodin
"Les Fleurs du Mal" - illustration Rodin

Et lorsqu’à l’heure actuelle, certaines évoquent « l’emprise » que tel homme exerçait sur elle, ceci pour nier leur propre élan volontaire vers lui, c’est qu’elles ne veulent pas reconnaître que c’est d’amour qu’il s’agit. Elles étaient amoureuses. Lorsqu’on est amoureuse, ou amoureux, on est sous emprise, sous l’emprise de notre désir du désir de l’autre. Et si celui-ci n’y répond pas, ou plus, c’est la souffrance, la douleur lancinante, la haine quelquefois, la dépression souvent. Le livre de Vanessa Springora, gros succès médiatique qui a lancé « l’affaire Matznef » est très éclairant sur ce point. A quatorze ans, on peut tomber amoureuse d’un bonhomme de cinquante. Eh oui, cela s’est vu souvent ! Beaucoup d’adolescentes et d’adolescents tombent amoureux de leur professeur, cela arrive, ça fait parti des choses de la vie.

Souvenons-nous du film de Cayatte, ancien avocat, sorti en 1967 sous le titre « Les risques du métier ». Jacques Brel y joue un professeur qu’une écolière de sa classe (Delphine Desyeux) aime éperdument. Le professeur ne répondra pas à cet amour juvénile. Pour se venger, l’écolière rentre un jour chez elle après avoir, sur le chemin, défait son chemisier, froissé sa tenue, et, en pleurs, bouleversée, accuse le professeur d’avoir voulu la violer. La passion détruite se transforme en passion de détruire. Raoul Vaneighem dixit.


La différence d’âge ne justifie pas que l’on parle d’emprise quand il s’agit bien d’amour. Et la sexualité n’attend pas la majorité légale pour se manifester chez les individus réputés « normaux » ou pas. Il y a beau temps, n’en déplaise aux timorés d’aujourd’hui, que l’on sait qu’il existe une sexualité infantile qui se manifeste très tôt. « L’enfant est un pervers polymorphe » disait Sigmund Freud au grand scandale, déjà, des honnêtes gens de son temps. Marcel Gotlib, beaucoup plus tard, dans un tout autre registre, nous régalera de quelques planches bien salées à ce sujet (voir, pour les chercheurs, « Rhaa lovely » ou « Rhaa gnagna ») ! Diderot, bien avant tout le monde écrivait : « Si un petit garçon avait la force d’un homme, il tuerait son père et violerait sa mère ».


Non, ne partez pas tout de suite, restez calme, ce n’est pas si terrible !


On parle d’amour, c’est tout ! Tout de même : la responsabilité d’un mineur en matière pénale peut être retenue et on lui dénie cette même responsabilité en matière de sexualité et de choix amoureux ! La pilule est autorisée pour les mineures, pourquoi donc ? Jouer à la dinette ? N’y a-t-il pas de farouches républicains qui proposent que l’on puisse voter dès l’âge de douze ans ?

Alors quoi : bon pour le tribunal, bon pour le bureau de vote, bon pour la contraception, pas bon pour le sexe ?

Et puis, dites-moi, redevenons graves : faudrait-il finalement applaudir au suicide de Gabrielle Russier ? Ayant pris conscience de son crime, détournement de mineur, elle aurait eu la saine réaction de se tuer ? Peut-être faudrait-il aller vociférer devant sa tombe si elle en a une ? A moins que lorsqu’il s’agit d’une femme le traitement doive être différent, ainsi que le montre l’exemple de notre excellent président, sous « l’emprise » de sa future épouse alors qu’elle était son professeur de théâtre et lui son élève.

Que faire aujourd’hui avec « Harold et Maud », interdire la pièce ?


"Les Anges du Bien et du Mal" Art By William Blake
"Les Anges du Bien et du Mal" Art By William Blake


Fin de la Troisième Partie


Gilbert Provaux


Février 2020

17 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

"EXIL"

Join my mailing list

© 2023 by The Book Lover. Proudly created with Wix.com

bottom of page